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Le 30 janvier dernier, la Commission européenne et les autorités nationales de protection des consommateurs de 23 Etats membres, de la Norvège et de l’Islande (réseau CPC) ont publié les résultats d’une analyse portant sur près de 399 sites de vente en ligne au détail actifs dans des secteurs variés.

Il ressort de cette analyse que 40% de ces sites reposent sur des pratiques manipulatrices visant à exploiter la vulnérabilité des consommateurs ou les duper.

Ces pratiques sont notamment les suivantes :

  • L’utilisation de faux compteurs indiquant des échéances afin d’inciter à l’achat de produits spécifiques ;  
  • L’existence d’interfaces web biaisés afin d’amener les consommateurs à effectuer des achats, des abonnements ou d’autres choix ;
  • La dissimulation d’informations importantes ou le manque de visibilité de ces informations.

Qualifiées d’« interfaces truquées », ces pratiquessont particulièrement répréhensibles et contraires à la protection des consommateurs.

Sur la base de cette analyse, les autorités nationales contacteront les opérateurs concernés pour qu’ils puissent rectifier leur site web et pourront, si nécessaire, prendre des mesures supplémentaires.

Cette analyse s’inscrit dans la continuité d’un rapport publié par la Commission européenne en 2022 sur les pratiques commerciales déloyales dans l’environnement numérique. Dans ce rapport, la Commission fournit notamment une liste et des exemples concrets de pratiques considérées comme telles. Là encore, les opérateurs concernés seront auditionnés afin, le cas échéant, qu’il soit remédié aux problèmes identifiés.

Dans ce contexte de lutte renforcée contre les interfaces truquées marquée notamment par la multiplication des contrôles par la DGCCRF, l’heure est ainsi à la vigilance.

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