La Commission observe ensuite que le développement du e-commerce a entrainé trois réactions majeures chez les acteurs, en particulier les fabricants. D’abord, ceux-ci ont mis en place leur propre site de vente en ligne afin de mieux maîtriser les prix et la qualité de la distribution. Ensuite, les fabricants ont plus fréquemment recours à la distribution sélective, permettant de contrôler la qualité de la distribution et, indirectement, les prix. Enfin, la Commission constate l’existence de certaines pratiques susceptibles de limiter la concurrence en ligne, telles que des recommandations de prix ou limitations de prix imposées par les fabricants et des interdictions des ventes transfrontières sur internet.
Dans le prolongement de son rapport, la Commission précise qu’elle pourra mener des investigations plus ciblées pour s’assurer que certains comportements des acteurs ne constituent pas des pratiques anticoncurrentielles.
Ce rapport préliminaire fait l’objet d’une consultation publique et la Commission prévoit de publier son rapport final au premier trimestre 2017.
Communiqué de presse de la Commission européenne du 15 septembre 2016